Avec un temps important passé dans une position statique devant un écran, les employés de bureau tendent à développer des douleurs cervicales. Ces douleurs sont multifactorielles ; l’ergonomie de la station de travail, une posture assise statique prolongée ainsi qu’un déficit musculaire de la partie haute du dos ou encore un comportement sédentaire important sont autant de facteurs contribuant à l’apparition de cet état douloureux. Certains comportements et habitudes saines permettent de prévenir l’apparition des douleurs cervicales et/ou de réduire l’état inflammatoire déjà présent.
L’écran principal utilisé par l’employé doit se situer au niveau des yeux à une distance d’environ 50 à 70 cm pour assurer un confort visuel satisfaisant. Pour les employés travaillant sur un ordinateur portable, il est recommandé de le connecter à des périphériques externes (écran, souris, clavier) de manière à améliorer l’ergonomie du poste de travail.
La hauteur de l’assise de la chaise doit être telle que les pieds soient à plat sur le sol lorsque les genoux sont à un angle de 90 degrés. La hauteur de la chaise doit aussi permettre aux coudes d’être à la même hauteur que le bureau. Si le bureau n’est pas réglable et qu’il est trop haut, il est possible d’utiliser un support pour les pieds de manière à réhausser l’assise de la chaise.
La fatigue posturale et les tensions musculaires peuvent être accentuées par une police trop petite, un niveau d’éclairage trop important ou trop faible ainsi qu’une fixation prolongée de l’écran. Il est recommandé de se faire examiner la vue et le réglage des verres régulièrement par un ophtalmologiste.
L’activité physique régulière est recommandée par l’OMS à raison d’au moins 2h30 de pratique chaque semaine, mêlant renforcement musculaire et activité d’endurance. Dans le cadre de douleurs cervicales, il est conseillé de renforcer la partie haute du dos ainsi que les épaules pour augmenter la résistance des muscles à la fatigue et leur permettre de résister aux contraintes auxquelles ils sont exposés.
Chez les employés de bureau, les douleurs aiguës et chroniques situées dans la région lombaire sont de plus en plus fréquentes. Ces douleurs sont multifactorielles ; l’ergonomie de la station de travail, une mauvaise posture, un déconditionnement physique ou un comportement sédentaire important sont autant de facteurs contribuant à l’apparition de cet état douloureux. Certains comportements et habitudes saines permettent de prévenir l’apparition des douleurs lombalgiques et/ou de réduire l’état inflammatoire déjà présent.
la hauteur de l’assise de la chaise doit être telle que les pieds soient à plat sur le sol lorsque les genoux sont à un angle de 90 degrés. La hauteur de la chaise doit aussi permettre aux coudes d’être à la même hauteur que le bureau. Si le bureau n’est pas réglable et qu’il est trop haut, il est possible d’utiliser un support pour les pieds de manière à réhausser l’assise de la chaise.
La sédentarité et l’inactivité sont à l’origine de nombreux maux. Une pratique régulière d’activité physique est indiquée pour limiter leur apparition. L’OMS (2) recommande une pratique à intensité modérée d’au moins 2h30 par semaine, incluant activités de renforcement musculaire et d’endurance.
La position assise prolongée participe au déconditionnement physique et augmente le risque d’apparition de troubles musculaires. L’INRS (3) recommande une pause de 5 minutes toutes les heures pour rompre la posture statique, il est possible de réaliser certaines tâches en marchant (exemple : appels téléphoniques) ou en étant debout si le poste de travail le permet.
Les troubles musculo-squelettiques regroupent différentes affections en périphérie des articulations, touchant principalement les poignets, coudes et épaules. Chez l’employé de bureau, il est fréquent de déclarer des douleurs situées en périphérie de ces zones. Parmi ces troubles on retrouve le syndrome du canal carpien au poignet, le syndrome de la coiffe des rotateurs à l’épaule ou encore la tendinite du coude.
Le bras est particulièrement touché par ces atteintes à cause des contraintes qui lui sont quotidiennement appliquées. Un travail statique, la nécessité de répéter maintes et maintes fois des gestes minimes ainsi qu’une position peu ergonomique sont autant de facteurs participant à l’apparition des TMS. Certains comportements et habitudes saines permettent de prévenir l’apparition des troubles musculo-squelettiques et/ou de réduire l’état inflammatoire déjà présent.
La hauteur de l’assise de la chaise doit être telle que les pieds soient à plat sur le sol lorsque les genoux sont à un angle de 90 degrés. La hauteur de la chaise doit aussi permettre aux coudes d’être à la même hauteur que le bureau. Si le bureau n’est pas réglable et qu’il est trop haut, il est possible d’utiliser un support pour les pieds de manière à réhausser l’assise de la chaise.
La taille et la forme de la souris doit être adaptée à celle de la main, celle-ci doit être positionnée dans le prolongement du bras. Le clavier doit se situer en face de l’employé, à une distance d’environ 10 à 15 cm du bord du bureau pour permettre l’appui occasionnel des avant-bras.
L’OMS recommande une pratique hebdomadaire d’activité physique d’au moins 2h30, mêlant renforcement musculaire et activité d’endurance. Renforcer le corps permet de mieux faire face aux contraintes mécaniques imposées par l’activité professionnelle et de limiter les risques d’apparitions des TMS.
Les pauses actives sont une solution intéressante pour limiter l’apparition de troubles musculo-squelettiques, ou de sédentarité au travail. Ces moments de détente et d’exercices physiques peuvent apporter de nombreux bénéfices : augmentation de la concentration, amélioration des postures et du tonus musculaire, amélioration du bien être physique et mental… Elles permettent également d’augmenter la productivité de l’entreprise, de réduire le stress de vos collaborateurs, ou encore de renforcer les relations et lien sociaux.
L’intégration de pauses actives dans la routine quotidienne permet aux salariés de se ressourcer mentalement et physiquement. Des exercices facilement réalisables sur le lieu de travail tels que des mouvements de yoga, de renforcement musculaire, de marche, ou encore des montées et descentes peuvent être envisagés.
Le CROS Grand Est vous propose, à travers cette vidéo, des exercices que vous pouvez intégrer dans votre routine de travail.
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