WORK&MOVE® en 2024

WORK&MOVE® en 2024 En 2024, près d’une vingtaine de structures employeuses ont bénéficié de notre accompagnement. De la réalisation d’audit pour identifier les besoins et attentes des collaborateurs, à la mise en place de cycles d’activités sportives sur-mesure en passant par la mise en place d’actions de formation et d’ateliers de sensibilisation, l’accompagnement WORK&MOVE s’adapte à vos besoins.  Retrouvez ci-dessous les chiffres clés de nos activités déployées en 2024. 

Le sport en entreprise dans les pays scandinaves

Le sport en entreprise dans les pays scandinaves Prévention des risques de la sédentarité au travail Quelques chiffres clés La perception du sport varie d’un pays à l’autre, même parmi des nations relativement proches. Un facteur pouvant expliquer ce phénomène est la culture singulière de chaque pays. Les pays scandinaves, réputés pour détenir les populations les plus heureuses, se distinguent à cet égard, en particulier la Finlande occupant la première place du podium depuis maintenant 6 années consécutives.  Selon les résultats de l’Eurobaromètre consacré au sport et à l’activité physique publié en 2017, seulement 12% des Suédois ne pratiquent pas de sport, tandis que dans l’hexagone, ce chiffre s’élève à 45%. À noter, que le terme « sport » est défini selon Larousse tel « un ensemble d’exercices physiques se présentant sous la forme de jeux individuels ou collectifs, donnant généralement lieu à de la compétition, pratiqués en observant certains règles précises ». Les données relatives à l’activité physique sont différentes. En effet, nous observons que seulement 3% des Suédois ne pratiquent jamais d’activité physique, alors qu’en France ce chiffre est plus élevé avec 27% de Français ne pratiquant jamais d’activité physique. Le Ministère de la Santé et de la Prévention décrit l’activité physique comme « tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques et entrainant une augmentation des dépenses d’énergie par rapport à la dépense au repos ».  Par ailleurs, la Suède est l’une des nations les plus sportives : 50% de ses habitants sont considérés comme « pratiquants réguliers » contre 33% de la population française. D’autre part, la moitié des travailleurs finlandais déclarent se rendre sur leur lieu professionnel à vélo.  En termes d’installations sportives, les pays nordiques ont à nouveau une longueur d’avance. Alors que la France dénombre 311 000 équipements sportifs pour une population de 68 millions d’habitants, ce qui équivaut à environ 46 équipements sportifs pour 10 000 habitants, la Finlande estime son nombre d’installations sportives à 30 000 pour 5,5 millions d’habitants, soit 54 équipements sportifs pour 10 000 habitants.   Le sport en entreprise dans les pays scandinaves Dans les pays scandinaves, le sport en entreprise prend différentes formes y compris des récompenses financières telles que des primes pour les salariés sportifs. En Finlande, 90% des employeurs soutiennent l’activité physique de leurs collaborateurs en consacrant en moyenne 200 € par employé chaque année pour financer de l’activité physique (National Public Radio (NPR)). Les entreprises suédoises subventionnent également les séances d’activités sportives pour leurs salariés, démarches largement favorisées par la mise en place de mesures fiscales avantageuses dans les années 1980. Certains chefs d’entreprises vont encore plus loin en rendant l’activité physique obligatoire au sein de leurs structures. C’est le cas de la marque de vêtements de la figure sportive emblématique suédoise Björn Borg. En effet, le directeur général de cette société, Henrik Bunge, impose à ses collaborateurs une heure de sport hebdomadaire dans un centre sportif, prise en charge par l’entreprise elle-même. Il affirme observer de réels impacts positifs notamment en termes de liens sociaux entre les différents services, et l’estompement des barrières hiérarchiques. Comme l’explique Henrik Bunge, si certains salariés refusent de participer à ce créneau horaire et par conséquent, d’adhérer à la culture de l’entreprise, ils sont alors licenciés. L’état du sport en entreprise en France Le sport en entreprise met davantage de temps à se développer dans notre pays. En effet, l’étude réalisée en 2017 conjointement par le Ministère des Sports, le MEDEF, l’Union Nationale Sport et Cycle, et le CNOSF, démontre que 87% des employeurs sont convaincus des vertus du sport en milieu professionnel, mais seuls 18% de ces derniers ont réellement mis en place des actions sportives ponctuelles ou permanentes.  Différents motifs peuvent expliquer ce phénomène. Tout d’abord des locaux inadaptés à la pratique d’activités physiques apparaissent comme le principal obstacle limitant la conversion du souhait à la mise en place effective d’offre sportive en milieu professionnel. En effet, uniquement 16,9% des entreprises ayant entre 1 et 9 salariés proposent une ou plusieurs actions sportives en milieu professionnel, alors qu’elles représentent pourtant 23,5% du tissu économique français (Chambre de Commerce et d’Industrie). En revanche, 82,2% des entreprises ayant plus de 250 salariés ont déjà déployé une ou plusieurs initiatives en faveur de l’activité physique et sportive. L’absence de ressources humaines constitue également un frein à la mise en place d’offre sportive, tout comme le contexte économique ou social, s’illustrant par un manque et une méconnaissance d’accompagnement des structures désireuses de sport en milieu professionnel, ou encore par une réglementation peu claire et connue.  Cependant, nous pouvons tout de même nuancer ces chiffres et espérer une hausse du nombre d’entreprises proposant des offres d’activité physique au sein de leur structure, notamment grâce à des avancées en France favorisant le sport en entreprise, liées aux exonérations des cotisations fiscales et sociales dans les limites de certaines conditions. 

La sédentarité

La sédentarité Prévention des risques de la sédentarité au travail La sédentarité Ces dernières années, la sédentarité a considérablement progressé. Cette notion est caractérisée par le ministère de la Santé et de la Prévention telle une situation d’éveil en position assise ou allongée à faible dépense énergétique. Nous adoptons des comportements sédentaires dans notre vie quotidienne en regardant la télévision, en étant sur l’ordinateur, ou encore en jouant aux jeux vidéo. Mais cette tendance se retrouve également dans notre vie professionnelle en travaillant sur un écran, en étant en réunion, ou en limitant les déplacements. D’après l’Observatoire National de l’Activité Physique et de la Sédentarité (ONAPS), les adultes passent en moyenne 12 heures par jour assis les jours travaillés, et 9 heures par jour assis les jours de repos. L’ONAPS révèle également que 80% des adultes sont au moins 3 heures par jour devant un écran dans un cadre extra-professionnel. Ainsi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 60 à 85% de la population mène une vie sédentaire.  L’inactivité physique L’inactivité physique est une notion proche mais distincte de la sédentarité. En effet, l’inactivité physique se caractérise par un niveau insuffisant d’activité physique d’intensité modérée à élevée, ne répondant pas aux seuils recommandés, à savoir 150 minutes par semaine d’activité physique d’intensité moyenne, ou 75 minutes par semaine d’activité physique intense. À noter que le Ministère de la Santé et de la Prévention décrit l’activité physique comme « tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques et entrainant une augmentation des dépenses d’énergie par rapport à la dépense au repos ». Selon l’ONAPS, 47% des femmes et 29% des hommes sont inactifs.  La sédentarité au travail Au sein des activités quotidiennes, l’activité professionnelle apparait comme l’un des principaux facteurs favorisant la sédentarité, accentuée par l’émergence du télétravail en particulier dans les professions nécessitant une position assise. La posture assise est souvent associée à des risques sur la santé en raison de son ininterruption. Une étude française se basant sur des données recueillies par l’étude de cohorte NutriNet Santé démontre que 42% de l’effectif de l’étude réalisent des tâches professionnelles principalement en position assise, et 32% de l’effectif alternent les postures assise et debout. Par ailleurs, 95% de la population française adulte serait, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement, et du travail (ANSES), exposée à un risque de détérioration de la santé causé par le manque d’activité physique ou un temps trop important en position assise, pouvant s’expliquer par 76,1% des français ayant une profession issue du secteur tertiaire.  Les risques pour la santé liés à la sédentarité La sédentarité est responsable de nombreux risques pour la santé. En effet, les personnes sédentaires ont davantage tendance à développer une situation d’obésité, de souffrir de cancers, de diabète de type 2, de pathologies cardiovasculaires, ou encore de problèmes de santé mentale. De plus, la sédentarité est le 4ème facteur de risque de décès dans le monde, responsable de 10% de la mortalité totale en Europe. La sédentarité et l’inactivité physique contribuent également à l’apparition de troubles musculos-quelettiques, en raison d’un déficit musculaire des muscles paravertébraux, fessiers, et ichio-jambiers, pouvant rendre difficile le maintien d’une posture adaptée face à des situations à risque répétées.  Les recommandations L’OMS préconise de pratiquer au moins 30 minutes d’activité physique d’intensité modérée à élevée par jour, au moins 5 jours par semaine, ainsi qu’au moins 2 séances de renforcement musculaire en complément d’exercices d’assouplissement.  Des gestes simples peuvent être adoptés dans la vie quotidienne visant à réduire l’inactivité physique : privilégier la marche ou le vélo pour certains déplacements, se garer un peu plus loin si l’on prend la voiture ou sortir un arrêt avant en transports en commun.  Au travail, il est possible de favoriser une activité physique en prenant les escaliers plutôt que l’ascenseur, en éloignant l’imprimante, ou en effectuant des pauses actives.  L’activité physique apparait comme une excellente solution thérapeutique non-médicamenteuse, à la fois disponible et peu onéreuse.  Pauses actives

11 & 13 Avril | Lutte contre la sédentarité au travail

11 & 13 AvrilLutte contre la sédentarité au travail Prévention des risques de la sédentarité au travail En partenariat avec AGESTRA, le CROS Grand Est a organisé deux matinées de prévention sur les risques de la sédentarité au travail. L’occasion de rappeler l’importance d’adopter un mode de vie actif et de limiter au maximum les périodes d’activités sédentaires prolongées. Sensibilisation, échanges, pause active et présentation des dispositifs PRESCRI’MOUV et WORK&MOVE ont été proposées aux nombreux participants. Deux matinées riches qui ont permis d’apporter des solutions concrètes aux entreprises souhaitant s’engager durablement en faveur de la santé de leurs collaborateurs.  Un grand merci à Greenhouse Sport & Nutrition et à la Ville de Sarreguemines pour leur accueil.  Vous souhaitez développer des actions de prévention à destination de vos collaborateurs ? Le dispositif WORK&MOVE s’adapte à vos besoins. 

Les pauses actives

Les pauses actives Prévention des risques de la sédentarité au travail Tandis que les troubles musculo-squelettiques sont en nette augmentation depuis quelques années (+60% depuis 2003) (AMELI « Comprendre les troubles musculo-squelettiques, 08 septembre 2022), les pauses actives peuvent être une solution intéressante pour limiter l’apparition de ce type de pathologies. Une pause active est une période relativement courte, d’activité physique d’intensité modérée à soutenue. Afin de limiter la fatigue, l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) recommande aux salariés de prendre 5 minutes de pause chaque heure en cas de travail à intensité élevée, ou 15 minutes toutes les deux heures en conditions de travail classiques (Malakoff Humanis, Productivité au travail : le salarié efficace fait des pauses, 10 octobre 2019). Certes les préjugés tendent à assimiler les pauses à de la paresse ou de l’oisiveté, cependant ces derniers ont été démentis, prouvant que ces périodes restreintes augmenteraient la concentration des salariés, amélioreraient les postures et le tonus musculaire, et par conséquent le bien-être physique et mental des employés (Actiz, Les pauses actives peuvent aider à réduire le stress au travail).  Pour les employeurs, les pauses actives permettraient d’augmenter la productivité de l’entreprise, de réduire le stress des collaborateurs, de renforcer les relations sociales, ou encore de décloisonner les barrières hiérarchiques. L’image de la structure serait également embellie, se présentant telle une société dynamique et soucieuse de la santé de ses employés.  Quelques idées de pauses actives Mouvements de yoga Le yoga est une pratique sollicitant l’ensemble du corps par des étirements. Cette discipline permet notamment de mieux respirer, de faire disparaître les tensions nerveuses, et d’augmenter la concentration. Marche Bien que la marche ne soit pas une pratique à intensité soutenue, il s’agit d’une activité simple, complète, nécessitant aucun matériel spécifique. Elle permet notamment de maintenir une bonne forme physique à travers l’activation des muscles, mais également de libérer l’esprit des salariés. Ces derniers peuvent donc se promener dans le quartier où l’entreprise est implantée pour profiter des vertus de la marche. Montées et descentes d’escaliers Il s’agit d’un exercice pouvant être facilement réalisable sur le lieu de travail, activant notamment le système circulatoire et les muscles de la chaine postérieure (ischio-jambiers, quadriceps, mollet, fessiers). Il permet également de récupérer une partie de l’énergie dépensée liée à l’activité professionnelle.  Exercices de renforcement Les salariés peuvent réaliser des mouvements de renforcement musculaire ne nécessitant pas de matériel sportif tels que des squats, des fentes, ou encore des pompes, afin de varier le contenu de leurs pauses actives.  Exemple de pauses actives en vidéo