WORK&MOVE® en 2024
WORK&MOVE® en 2024 En 2024, près d’une vingtaine de structures employeuses ont bénéficié de notre accompagnement. De la réalisation d’audit pour identifier les besoins et attentes des collaborateurs, à la mise en place de cycles d’activités sportives sur-mesure en passant par la mise en place d’actions de formation et d’ateliers de sensibilisation, l’accompagnement WORK&MOVE s’adapte à vos besoins. Retrouvez ci-dessous les chiffres clés de nos activités déployées en 2024.
Le sport en entreprise dans les pays scandinaves
Le sport en entreprise dans les pays scandinaves Prévention des risques de la sédentarité au travail Quelques chiffres clés La perception du sport varie d’un pays à l’autre, même parmi des nations relativement proches. Un facteur pouvant expliquer ce phénomène est la culture singulière de chaque pays. Les pays scandinaves, réputés pour détenir les populations les plus heureuses, se distinguent à cet égard, en particulier la Finlande occupant la première place du podium depuis maintenant 6 années consécutives. Selon les résultats de l’Eurobaromètre consacré au sport et à l’activité physique publié en 2017, seulement 12% des Suédois ne pratiquent pas de sport, tandis que dans l’hexagone, ce chiffre s’élève à 45%. À noter, que le terme « sport » est défini selon Larousse tel « un ensemble d’exercices physiques se présentant sous la forme de jeux individuels ou collectifs, donnant généralement lieu à de la compétition, pratiqués en observant certains règles précises ». Les données relatives à l’activité physique sont différentes. En effet, nous observons que seulement 3% des Suédois ne pratiquent jamais d’activité physique, alors qu’en France ce chiffre est plus élevé avec 27% de Français ne pratiquant jamais d’activité physique. Le Ministère de la Santé et de la Prévention décrit l’activité physique comme « tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques et entrainant une augmentation des dépenses d’énergie par rapport à la dépense au repos ». Par ailleurs, la Suède est l’une des nations les plus sportives : 50% de ses habitants sont considérés comme « pratiquants réguliers » contre 33% de la population française. D’autre part, la moitié des travailleurs finlandais déclarent se rendre sur leur lieu professionnel à vélo. En termes d’installations sportives, les pays nordiques ont à nouveau une longueur d’avance. Alors que la France dénombre 311 000 équipements sportifs pour une population de 68 millions d’habitants, ce qui équivaut à environ 46 équipements sportifs pour 10 000 habitants, la Finlande estime son nombre d’installations sportives à 30 000 pour 5,5 millions d’habitants, soit 54 équipements sportifs pour 10 000 habitants. Le sport en entreprise dans les pays scandinaves Dans les pays scandinaves, le sport en entreprise prend différentes formes y compris des récompenses financières telles que des primes pour les salariés sportifs. En Finlande, 90% des employeurs soutiennent l’activité physique de leurs collaborateurs en consacrant en moyenne 200 € par employé chaque année pour financer de l’activité physique (National Public Radio (NPR)). Les entreprises suédoises subventionnent également les séances d’activités sportives pour leurs salariés, démarches largement favorisées par la mise en place de mesures fiscales avantageuses dans les années 1980. Certains chefs d’entreprises vont encore plus loin en rendant l’activité physique obligatoire au sein de leurs structures. C’est le cas de la marque de vêtements de la figure sportive emblématique suédoise Björn Borg. En effet, le directeur général de cette société, Henrik Bunge, impose à ses collaborateurs une heure de sport hebdomadaire dans un centre sportif, prise en charge par l’entreprise elle-même. Il affirme observer de réels impacts positifs notamment en termes de liens sociaux entre les différents services, et l’estompement des barrières hiérarchiques. Comme l’explique Henrik Bunge, si certains salariés refusent de participer à ce créneau horaire et par conséquent, d’adhérer à la culture de l’entreprise, ils sont alors licenciés. L’état du sport en entreprise en France Le sport en entreprise met davantage de temps à se développer dans notre pays. En effet, l’étude réalisée en 2017 conjointement par le Ministère des Sports, le MEDEF, l’Union Nationale Sport et Cycle, et le CNOSF, démontre que 87% des employeurs sont convaincus des vertus du sport en milieu professionnel, mais seuls 18% de ces derniers ont réellement mis en place des actions sportives ponctuelles ou permanentes. Différents motifs peuvent expliquer ce phénomène. Tout d’abord des locaux inadaptés à la pratique d’activités physiques apparaissent comme le principal obstacle limitant la conversion du souhait à la mise en place effective d’offre sportive en milieu professionnel. En effet, uniquement 16,9% des entreprises ayant entre 1 et 9 salariés proposent une ou plusieurs actions sportives en milieu professionnel, alors qu’elles représentent pourtant 23,5% du tissu économique français (Chambre de Commerce et d’Industrie). En revanche, 82,2% des entreprises ayant plus de 250 salariés ont déjà déployé une ou plusieurs initiatives en faveur de l’activité physique et sportive. L’absence de ressources humaines constitue également un frein à la mise en place d’offre sportive, tout comme le contexte économique ou social, s’illustrant par un manque et une méconnaissance d’accompagnement des structures désireuses de sport en milieu professionnel, ou encore par une réglementation peu claire et connue. Cependant, nous pouvons tout de même nuancer ces chiffres et espérer une hausse du nombre d’entreprises proposant des offres d’activité physique au sein de leur structure, notamment grâce à des avancées en France favorisant le sport en entreprise, liées aux exonérations des cotisations fiscales et sociales dans les limites de certaines conditions.
La sédentarité
La sédentarité Prévention des risques de la sédentarité au travail La sédentarité Ces dernières années, la sédentarité a considérablement progressé. Cette notion est caractérisée par le ministère de la Santé et de la Prévention telle une situation d’éveil en position assise ou allongée à faible dépense énergétique. Nous adoptons des comportements sédentaires dans notre vie quotidienne en regardant la télévision, en étant sur l’ordinateur, ou encore en jouant aux jeux vidéo. Mais cette tendance se retrouve également dans notre vie professionnelle en travaillant sur un écran, en étant en réunion, ou en limitant les déplacements. D’après l’Observatoire National de l’Activité Physique et de la Sédentarité (ONAPS), les adultes passent en moyenne 12 heures par jour assis les jours travaillés, et 9 heures par jour assis les jours de repos. L’ONAPS révèle également que 80% des adultes sont au moins 3 heures par jour devant un écran dans un cadre extra-professionnel. Ainsi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 60 à 85% de la population mène une vie sédentaire. L’inactivité physique L’inactivité physique est une notion proche mais distincte de la sédentarité. En effet, l’inactivité physique se caractérise par un niveau insuffisant d’activité physique d’intensité modérée à élevée, ne répondant pas aux seuils recommandés, à savoir 150 minutes par semaine d’activité physique d’intensité moyenne, ou 75 minutes par semaine d’activité physique intense. À noter que le Ministère de la Santé et de la Prévention décrit l’activité physique comme « tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques et entrainant une augmentation des dépenses d’énergie par rapport à la dépense au repos ». Selon l’ONAPS, 47% des femmes et 29% des hommes sont inactifs. La sédentarité au travail Au sein des activités quotidiennes, l’activité professionnelle apparait comme l’un des principaux facteurs favorisant la sédentarité, accentuée par l’émergence du télétravail en particulier dans les professions nécessitant une position assise. La posture assise est souvent associée à des risques sur la santé en raison de son ininterruption. Une étude française se basant sur des données recueillies par l’étude de cohorte NutriNet Santé démontre que 42% de l’effectif de l’étude réalisent des tâches professionnelles principalement en position assise, et 32% de l’effectif alternent les postures assise et debout. Par ailleurs, 95% de la population française adulte serait, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement, et du travail (ANSES), exposée à un risque de détérioration de la santé causé par le manque d’activité physique ou un temps trop important en position assise, pouvant s’expliquer par 76,1% des français ayant une profession issue du secteur tertiaire. Les risques pour la santé liés à la sédentarité La sédentarité est responsable de nombreux risques pour la santé. En effet, les personnes sédentaires ont davantage tendance à développer une situation d’obésité, de souffrir de cancers, de diabète de type 2, de pathologies cardiovasculaires, ou encore de problèmes de santé mentale. De plus, la sédentarité est le 4ème facteur de risque de décès dans le monde, responsable de 10% de la mortalité totale en Europe. La sédentarité et l’inactivité physique contribuent également à l’apparition de troubles musculos-quelettiques, en raison d’un déficit musculaire des muscles paravertébraux, fessiers, et ichio-jambiers, pouvant rendre difficile le maintien d’une posture adaptée face à des situations à risque répétées. Les recommandations L’OMS préconise de pratiquer au moins 30 minutes d’activité physique d’intensité modérée à élevée par jour, au moins 5 jours par semaine, ainsi qu’au moins 2 séances de renforcement musculaire en complément d’exercices d’assouplissement. Des gestes simples peuvent être adoptés dans la vie quotidienne visant à réduire l’inactivité physique : privilégier la marche ou le vélo pour certains déplacements, se garer un peu plus loin si l’on prend la voiture ou sortir un arrêt avant en transports en commun. Au travail, il est possible de favoriser une activité physique en prenant les escaliers plutôt que l’ascenseur, en éloignant l’imprimante, ou en effectuant des pauses actives. L’activité physique apparait comme une excellente solution thérapeutique non-médicamenteuse, à la fois disponible et peu onéreuse. Pauses actives
11 & 13 Avril | Lutte contre la sédentarité au travail
11 & 13 AvrilLutte contre la sédentarité au travail Prévention des risques de la sédentarité au travail En partenariat avec AGESTRA, le CROS Grand Est a organisé deux matinées de prévention sur les risques de la sédentarité au travail. L’occasion de rappeler l’importance d’adopter un mode de vie actif et de limiter au maximum les périodes d’activités sédentaires prolongées. Sensibilisation, échanges, pause active et présentation des dispositifs PRESCRI’MOUV et WORK&MOVE ont été proposées aux nombreux participants. Deux matinées riches qui ont permis d’apporter des solutions concrètes aux entreprises souhaitant s’engager durablement en faveur de la santé de leurs collaborateurs. Un grand merci à Greenhouse Sport & Nutrition et à la Ville de Sarreguemines pour leur accueil. Vous souhaitez développer des actions de prévention à destination de vos collaborateurs ? Le dispositif WORK&MOVE s’adapte à vos besoins.
Les pauses actives
Les pauses actives Prévention des risques de la sédentarité au travail Tandis que les troubles musculo-squelettiques sont en nette augmentation depuis quelques années (+60% depuis 2003) (AMELI « Comprendre les troubles musculo-squelettiques, 08 septembre 2022), les pauses actives peuvent être une solution intéressante pour limiter l’apparition de ce type de pathologies. Une pause active est une période relativement courte, d’activité physique d’intensité modérée à soutenue. Afin de limiter la fatigue, l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) recommande aux salariés de prendre 5 minutes de pause chaque heure en cas de travail à intensité élevée, ou 15 minutes toutes les deux heures en conditions de travail classiques (Malakoff Humanis, Productivité au travail : le salarié efficace fait des pauses, 10 octobre 2019). Certes les préjugés tendent à assimiler les pauses à de la paresse ou de l’oisiveté, cependant ces derniers ont été démentis, prouvant que ces périodes restreintes augmenteraient la concentration des salariés, amélioreraient les postures et le tonus musculaire, et par conséquent le bien-être physique et mental des employés (Actiz, Les pauses actives peuvent aider à réduire le stress au travail). Pour les employeurs, les pauses actives permettraient d’augmenter la productivité de l’entreprise, de réduire le stress des collaborateurs, de renforcer les relations sociales, ou encore de décloisonner les barrières hiérarchiques. L’image de la structure serait également embellie, se présentant telle une société dynamique et soucieuse de la santé de ses employés. Quelques idées de pauses actives Mouvements de yoga Le yoga est une pratique sollicitant l’ensemble du corps par des étirements. Cette discipline permet notamment de mieux respirer, de faire disparaître les tensions nerveuses, et d’augmenter la concentration. Marche Bien que la marche ne soit pas une pratique à intensité soutenue, il s’agit d’une activité simple, complète, nécessitant aucun matériel spécifique. Elle permet notamment de maintenir une bonne forme physique à travers l’activation des muscles, mais également de libérer l’esprit des salariés. Ces derniers peuvent donc se promener dans le quartier où l’entreprise est implantée pour profiter des vertus de la marche. Montées et descentes d’escaliers Il s’agit d’un exercice pouvant être facilement réalisable sur le lieu de travail, activant notamment le système circulatoire et les muscles de la chaine postérieure (ischio-jambiers, quadriceps, mollet, fessiers). Il permet également de récupérer une partie de l’énergie dépensée liée à l’activité professionnelle. Exercices de renforcement Les salariés peuvent réaliser des mouvements de renforcement musculaire ne nécessitant pas de matériel sportif tels que des squats, des fentes, ou encore des pompes, afin de varier le contenu de leurs pauses actives. Exemple de pauses actives en vidéo
Collaboration entre le CROS Grand Est et ALSMT
Un partenariat novateur entre le CROS Grand Est et l’ALSMT Dans une logique de prévention par l’activité physique et sportive, le CROS Grand Est s’est associé à l’ALSMT, Service de Prévention et de Santé au Travail Interentreprises (SPSTI) en Meurthe-et-Moselle ! Un partenariat inédit pour sensibiliser les salariés des entreprises adhérentes aux bienfaits de la pratique d’une activité physique et sportive. Qu’est ce que l’ALSMT ? L’ALSMT est une association autonome de droit privé à but non lucratif, signifiant « Association Lorraine de Santé en Milieu de Travail ». Il s’agit d’un Service de Prévention et de Santé au Travail Interentreprises (SPSTI), dont la principale responsabilité est la surveillance de l’état de santé de l’ensemble des travailleurs, hors secteur agricole et BTP, du département meurthe-et-mosellan. Cette association départementale a pour mission exclusive « d’éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail« . Concrètement l’ALSMT mène des actions de préservation de la santé physique et mentale au travail, de conseil auprès des employeurs et salariés, de surveillance de l’état de santé de ces derniers selon les risques auxquels ils sont exposés, et de participation à la veille sanitaire. Implantée dans différents secteurs du département à travers ses diverses antennes (Vandoeuvre-lès-Nancy, Briey, Laxou, Lunéville, Nancy, Villers-la-Montagne), l’ALSMT compte plus de 12 000 entreprises adhérentes, et accompagne plus de 130 000 travailleurs. Une collaboration axée sur deux dispositifs WORK&MOVE : dispositif de « Sport en entreprise » Bien que les vertus du sport en milieu professionnel soient unanimement partagées, trop peu nombreuses sont les entreprises à réellement développer une offre d’activités physiques et sportives à destination de leurs salariés. Face à ce constat, l’ALSMT et le CROS Grand Est oeuvrent conjointement sur cette thématique pour accompagner les entreprises dans leur développement d’actions de prévention par les activités physiques et sportives. Cette action collective se concrétise notamment par la promotion du dispositif WORK&MOVE. Ce dispositif de « sport en entreprise » est un véritable outil facilitant l’accompagnement des entreprises dans leur démarche de « Qualité de Vie et Conditions de Travail » (QVCT). À travers un diagnostic interne de l’entreprise, plusieurs services peuvent être proposés, et notamment la mise en place d’un programme d’activités physiques et sportives adapté aux besoins et attentes de vos collaborateurs. WORK&MOVE PRESCRI’MOUV : dispositif régional de prescription d’activité physique Pour rappel, ce dispositif régional a pour objectif d’améliorer la santé et la condition physique des patients adultes souffrant de certaines pathologies (affection de longue durée, troubles musculosquelettiques, troubles persistants suite à une infection par la Covid-19, obésité) grâce à la pratique d’une activité physique et sportive. Sensibilisés par l’existence et le fonctionnement de ce dispositif, les professionnels de santé de l’ALSMT peuvent apporter aux salariés rencontrés, toutes les informations nécessaires pour bénéficier de Prescri’Mouv. PRESCRI’MOUV Un partenariat novateur pour préserver la santé physique et mentale des travailleurs tout au long de leurs parcours professionnels !
Matinées thématiques : prévention des risques de la sédentarité au travail
Matinées thématiques Prévention des risques de la sédentarité au travail La sédentarité est un phénomène grandissant, qui touche plus de 70% des français passant plus de huit heures assis chaque jour. Sont ainsi concernés les salariés sédentaires, s’illustrant majoritairement à travers les employés de bureau, ou encore les personnes en télétravail. Ainsi, dans le cadre de la collaboration entre le CROS Grand Est et AGESTRA, deux matinées dédiées à la prévention des risques de sédentarité, ainsi qu’à la promotion de l’activité physique et sportive au travail seront organisées. Ces événements auront lieu le 11 avril 2023 à Greenhouse à Amnéville, et le 13 avril 2023 à la maison de quartier de Beausoleil à Sarreguemines, de 9h à 12h. Ces journées débuteront par un accueil petit-déjeuner. Puis, une conférence accompagnée d’un temps d’échange autour de la thématique de la sédentarité au travail sera planifiée. Cette interaction, entre les participants et les professionnels de la santé, visera notamment la recherche de solutions concrètes à appliquer en entreprise face aux risques de sédentarité dont sont exposés de nombreux salariés. Enfin, le Comité Régional Olympique et Sportif Grand Est, par l’intermédiaire d’Arthur COMISSO, enseignant en activité physique adaptée et l’association Objectif Santé Amnéville, proposera une séance ludique d’activités physiques et sportives, pouvant être facilement transférable en milieu professionnel. Récapitulatif du programme 9h : Accueil petit-déjeuner | prenons des forces ! 9h30 – 10h30 : conférence & échanges | luttons contre la sédentarité au travail 10h30 – 11h30 : séance ludique d’activités physiques et sportives Venez à notre rencontre et participez à ces matinées pour échanger ensemble et préserver votre santé tout au long de votre parcours professionnel ! Une inscription gratuite est nécessaire pour assister à ces événements. Pour cela, il vous suffira de cliquer sur le bouton suivant : Inscription
Chiffres clés du sport en entreprise
Les chiffres clés du sport en entreprise L’apparition grandissante de la notion de « sport-santé » et de « bien-être », ainsi que l’augmentation des risques de sédentarité des salariés causés par l’essor du télétravail, amènent les dirigeants d’entreprises à se questionner sur l’adoption d’offres sportives au sein de leurs structures. Cet article, fondé sur des études menées par le MEDEF, le CNOSF, le Ministère des Sports, l’UNION Sport et Cycle, ou encore par Harmonie Mutuelle et Amaury Sport Organisation (ASO), illustre, à l’aide de chiffres clés, l’envol du sport en milieu professionnel. L’état actuel du sport en entreprise Tout d’abord, il est important de souligner qu’actuellement, malgré une demande émergente des salariés, uniquement 20% des entreprises françaises proposent des offres d’activités physiques et sportives au sein de leurs structures. En effet, 79% des travailleurs souhaiteraient intégrer une entreprise favorisant la pratique sportive, et 59% des collaborateurs, dont l’entreprise ne présente pas de services sportifs, aimeraient qu’elle y remédie dans une logique de maintien sanitaire. Les enjeux de l’intégration d’une offre sportive pour les entreprises Lorsque nous pensons les enjeux du déploiement d’une offre sportive en entreprise, il est souvent question de productivité. Les bienfaits du sport sur la santé ne sont plus à démontrer, réduisant ainsi le risque de maladies physiques et psychologiques, et par conséquent le nombre de démissions et de jours d’absence liés à ces infirmités. La hausse de productivité est donc principalement représentée à travers une réduction du taux d’absentéisme, et de turn-over des salariés. Afin d’illustrer ces propos, nous pouvons souligner que 75% des salariés pratiquant du sport en milieu professionnel ressentent une évolution de leurs performances professionnelles résultant de la pratique sportive. Des salariés bénéficiant d’une meilleure santé physique et mentale conduisent donc à des équipes plus soudées et investies, contribuant à une progression de l’attractivité et de la performance de l’entreprise. D’autre part, l’investissement relatif à l’intégration du sport en entreprise est rapidement amorti. En effet, un salarié désengagé représente une enveloppe de 14 310 € à son employeur, dont 63% de cette somme peuvent être maîtrisables, en agissant sur le bien-être et la qualité de vie des salariés au travail. Enfin, nous pouvons également relever une valorisation de l’image de l’entreprise lorsqu’elle propose une offre sportive à destination des collaborateurs. De fait, 82% des salariés estiment qu’une structure proposant une activité sportive est responsable, et 79% des travailleurs souhaitent mettre leurs compétences au service d’une entreprise mettant en place du sport au sein de leur organisme. Les vertus du sport en milieu professionnel sur les salariés De plus des bienfaits sur la santé physique, la pratique sportive en entreprise contribue à la préservation de la santé mentale des travailleurs. En effet, ces derniers utilisent le sport comme un exutoire leur permettant de dissiper leur état de nervosité, et leur stress quotidien. Concrètement, 91% des salariés affirment que le sport a un réel impact sur le bien-être. 79% de ceux-ci reconnaissent des vertus sur la santé physique, et 63% sur le bien-être mental. Concernant l’état émotionnel des salariés, 85% d’entre eux considèrent que le sport contribue à la réduction du stress et de la nervosité. D’un point de vue social, le sport en entreprise améliorerait les échanges informels, favorisant l’entraide, la solidarité, ainsi que l’apaisement des tensions sociales. 84% des salariés estiment que la pratique physique est à l’origine de relations de travail renforcées, conduisant à l’intégration des salariés, et une cohésion d’équipe significative. En pratique Concrètement, les salariés souhaiteraient, dans un premier temps, un soutien financier de la part de l’employeur pour la pratique physique hors cadre professionnel, s’illustrant à travers le remboursement de l’achat d’un vélo (75%), d’un tarif réduit pour les abonnements sportifs (69%), ou encore de réductions sur les équipements sportifs (68%). Dans un second temps, 62% des collaborateurs aimeraient un aménagement de leurs horaires de travail afin de pratiquer sur le temps professionnel. Enfin, 51% des travailleurs désireraient un accès facilité à la pratique sportive sur le lieu de travail, à travers la conception d’une salle de sport dans les locaux de l’entreprise. Les sources Baromètre du sport en entreprise, Harmonie Mutuelle, Amaury Sport Organisation (2023) Les chiffres clés du sport et du bien-être en entreprise (2022) Étude « Sport en Entreprise », MEDEF, CNOSF, Ministère des Sports, UNION Sport et Cycle (2017) Les chiffres clés du sport en entreprise Téléchargez l’infographie sur les chiffres clés du sport en entreprise en cliquant sur l’icône ci-dessus
Le Journal des Entreprises
Le Journal des Entreprises Le Journal des Entreprises, média diffusant des informations économiques relatives aux entreprises régionales, a mis un coup de projecteur sur le dispositif WORK&MOVE dans le Grand Est. En effet, cet article relate notamment les deux partenariats noués entre le Comité Régional Olympique et Sportif Grand Est et l’Association Lorraine de Santé en Milieu du Travail (ALSMT) en Meurthe-et-Moselle, ainsi qu’avec « Agir Ensemble pour la Santé au Travail (AGESTRA) dans le département de la Moselle. Le CROS Grand Est remercie le Journal des Entreprises pour la mise en lumière de son initiative contribuant à la préservation du bien-être et de la santé physique et mentale des salariés. Vous trouverez plus d’informations sur le Journal des Entreprises en cliquant sur le bouton ci-dessous En savoir plus
Les Troubles Musculo-Squelettiques
Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) Qu’est ce que les Troubles Musculo-Squelettiques ? Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS), se traduisant par des affections péri-articulaires touchant les tissus mous tels que les muscles , les tendons, ou encore les articulations par exemple, correspondent à la première cause de morbidité au travail, et se transforment en une réelle préoccupation sanitaire actuelle. Les Troubles Musculo-Squelettiques touchent davantage les articulations des membres supérieurs (main, coude, épaule, …), ainsi que le bas du dos, s’illustrant par des pathologies reconnues comme le syndrome du canal carpien, les lombalgies, les épicondylites latérales au coude, etc… D’où proviennent les Troubles Musculo-Squelettiques ? Différents facteurs peuvent expliquer les TMS, dont l’activité professionnelle en raison d’éléments d’ordre physique et biomécanique (travail statique, gestes répétitifs, …), et/ou relevant de facteurs psychosociaux (manque de considération sociale, pression temporelle, travail monotone, …). Des éléments individuels tel que l’âge, le genre, ou encore les antécédents et pathologies actuelles, peuvent également expliquer l’origine de ces Troubles Musculo-Squelettiques. Quelles sont les conséquences des Troubles Musculo-Squelettiques sur l’entreprises ? En France, les Troubles Musculo-Squelettiques représentent actuellement 87% des maladies professionnelles, et les maux de dos constituent 20% des accidents de travail, amenant à des arrêts d’une durée d’environ 2 mois. 30% des arrêts de travail ont pour origine ces troubles. Le coût direct de ces derniers s’élève à environ 2 milliards d’euros pour les entreprises, via les cotisations des maladies professionnelles et accidents de travail. Vous l’aurez compris, les Troubles Musculo-Squelettiques ne sont pas négligeables, puisqu’ils impactent fortement la performance de l’entreprise, en augmentant le taux d’absentéisme, en réduisant la productivité et la qualité, amenant à une réorganisation constante des équipes et collaborateurs de l’entreprise. Comment prévenir les Troubles Musculo-Squelettiques ? L’ergonomie, étant une discipline scientifique visant l’amélioration du bien-être des personnes, par l’adaptation de leurs environnements, s’est particulièrement diffusée dans l’univers professionnel. Ainsi, de nombreuses actions ergonomiques, visant la réduction de contraintes opérant sur les salariés, se traduisant par l’acquisition de postures moins impérieuses et astreignantes, ou encore par l’aménagement des postes de travail, sont envisagées dans la prévention des Troubles Musculo-Squelettiques. Par ailleurs, la pratique d’une activité physique et sportive régulière, possiblement sur le lieu de travail, peut être une mesure considérée dans une logique d’entretien de la musculature et souplesse physique et articulaire. Vous pouvez trouver plus d’éléments en cliquant sur le bouton suivant : Nos conseils Les sources Ha Catherine, Roquelaure Yves, Troubles Musculo-Squelettiques d’origine professionnelle en France. Où en est-on aujourd’hui (2010 | Maj 2019) Les Troubles Musculo-Squelettiques : définition et impact, Ameli (2020) Agir sur les facteurs favorisant les Troubles Musculo-Squelettiques, Ameli (2022) Les troubles musculo-squelettiques Téléchargez l’infographie sur les Troubles Musculo-Squelettiques en cliquant sur l’icône ci-dessus